Mardi 16 juin à 10h
devant les bureaux de la Ministre de l’Immigration du Québec Kathleen Weil au 5252 boulevard De Maisonneuve Ouest, Montréal (Métro Vendôme)
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Daniel (nom fictif) vivait à Montréal avec sa mère depuis ses 10 ans. Quand la demande de réfugié de la famille a été refusée, sa mère a pris la décision difficile de demeurer au Canada sans papiers pour protéger ses enfants. Ainsi, à l’âge de 12 ans, Daniel a perdu son statut d’immigration, rejoignant le demi-million de personnes sans papiers vivant au Canada.
En octobre 2014, Daniel a été arrêté à Montréal alors qu’il visitait des amis de son ancienne école secondaire le jour de ses 17 ans. L’école est suspectée d’avoir dénoncé l’adolescent sans papiers. La Commission des droits humains et droits de la jeunesse du Québec est présentement en train d’étudier une plainte pour discrimination déposée par la mère de Daniel et mène l’enquête sur le rôle de l’école dans cette arrestation.
L’adolescent a été détenu pendant une semaine au Centre de prévention de l’immigration de Laval avant d’être déporté au Mexique, seul, le 16 octobre 2014. Il a été séparé de sa famille qui vit à Montréal. Aujourd’hui, il vit seul à Mexico dans des conditions non sécuritaires et très précaires.
Solidarité sans frontières dénonce cette violence d’État et la politique des frontières qui brise des familles et des vies, particulièrement les pratiques du SPVM et de l’ASFC (l’Agence des services frontaliers du Canada) qui rendent les écoles non-sécuritaires pour les enfants sans-papiers, mais aussi la déportation d’un mineur seul et la séparation forcée avec sa famille.
Solidarité sans frontières, le Collectif Éducation sans frontières et d’autres organismes communautaires se mobilisent pour que Daniel puisse revenir ici et que la famille obtienne un statut.
Rejoignez-nous pour demander à Kathleen Weil :
- De trouver une solution québécoise pour ramener Daniel auprès de sa famille à Montréal. Nous exigeons que le gouvernement du Québec prenne position dans ce dossier et trouve une solution pour faire revenir Daniel parmi nous. Des campagnes de soutien antérieures démontrent qu’il en a le pouvoir.
- De se prononcer clairement en faveur d’un accès gratuit et sécuritaire à l’école publique québécoise pour TOUS les enfants sans égard au statut d’immigration. Les directions d’écoles et les commissions scolaires devraient appliquer une politique de “Don’t ask, don’t tell”. Le cas de Daniel démontre qu’actuellement les écoles québécoises ne sont pas des endroits sécuritaires pour les enfants sans papiers.